Une jeune femelle appelée Imo se mit un jour à laver les patates de manière spontanée, sans l’avoir jamais appris. La voyant faire, petit à petit, tous les jeunes singes apprirent à laver les patates douces pour les rendre plus agréables à manger. Puis quelques femelles en furent autant. Les singes adultes gardaient leur habitude de manger des patates ensablées en regardant les autres d’un œil critique.
Alors un matin, un centième singe apprit à laver les patates.
C’est à ce moment-là que presque tous les singes de la tribu se mirent à laver les patates douces avant de les manger.
Le plus surprenant fut le fait que cette habitude se propagea à d’autres îles et jusqu’à la troupe de singes de Takasaki yama, sur le continent qui commencèrent aussi à laver leurs patates douces.
En parapsychologie, l’expression se rapporte à la propagation d’une idée dans un contexte social, d’un savoir au sein d’une population humaine sans qu’il y ait de transmission visible et une fois qu’un nombre clé de personnes aurait acquis ce savoir ou cette capacité.
Il ne suffit pas qu’une minorité adopte une attitude pour qu’un changement soit possible. Il ne s’agit pas d’une domination, mais du fait qu’un groupe d’individus accède à une conscience plus élevée.
Le nombre de 100 est purement symbolique. Il nous apprend que lorsqu’un nombre réduit de personnes trouvent une nouvelle voie, celle-ci peut être une partie intégrante de la conscience commune.
A partir d’un seuil critique, la prise de conscience s’étend inexorablement en dépit des barrières ou obstacles dressés. Elle finit par être adoptée par l’ensemble de la population.
Ceci est une métaphore et non pas une réalité scientifique.
Texte inspiré du livre “The Hundredth Monkey” par Ken Keyes,
ou en français, “Le Centième Singe vers plus de conscience pour l’humanité” Claire Bellay