Trop gentille ? Trop naïve ? Trop dans le monde des Bisounours ?
On me l’a souvent dit :
« Tu es trop gentille, tu vis dans un monde idéal, tu vas encore te faire avoir, méfie-toi… »
Pendant longtemps, j’ai eu du mal à imaginer que des gens puissent être méchants, manipulateurs ou calculateurs, qu’ils puissent blesser les autres volontairement.
Avec le temps, j’ai compris que cela faisait partie de ma « surefficience » (je n’aime pas ce terme, je ne me considère « sûre » de rien). Pourtant, je me reconnais dans cette façon différente de fonctionner.
Essayer d’être quelqu’un d’autre
J’ai passé une grande partie de ma vie à essayer de rentrer dans la norme.
Mais quoi que je fasse, j’avais toujours l’impression d’être à côté de la plaque.
Je sentais bien que mon fonctionnement était différent, alors j’ai cru que c’était moi le problème.
J’ai fait de mon mieux, mais ce n’était jamais assez.
Être gentille, un cadeau ou une faiblesse ?
Je suis profondément bienveillante, généreuse, pleine d’énergie, avec une envie irrésistible de partager et d’aider.
Comme j’ai aussi mes cinq sens très développés, je ressens intensément les émotions des autres. Et c’est là que la faille s’est créée…
Quand la gentillesse attire les mauvaises personnes
Beaucoup de manipulateurs ont profité de cette ouverture, dès mon enfance, à commencer par ma propre famille.
Mais avec le recul, je ressens aujourd’hui une immense gratitude pour eux. Oui, merci à ceux qui ont semé le chaos dans ma vie.
Comme un phénix qui renaît de ses cendres, chaque épreuve m’a renforcée. Toutes ces expériences ont fait de moi celle que je suis aujourd’hui.
Pourquoi fait-on du mal aux autres ?
Je suis convaincue aujourd’hui que personne ne fait du mal par plaisir.
On blesse parce qu’on est soi-même blessé, parce qu’on cherche de l’énergie vitale là où on peut, sans toujours avoir conscience du mal qu’on fait. Moi la première, sans doute.
Le vrai problème ? Ce n’est pas eux, c’est moi.
Le problème, ce n’est pas ce que les autres m’ont fait.
Ils ont fait ce qu’ils ont pu. Et moi, pourquoi les ai-je laissés faire ? Cette question a guidé des années de travail sur moi-même.
Lecture après lecture, thérapie après thérapie, rencontre après rencontre… J’ai appris à comprendre mon propre pouvoir.
La plus grande leçon que j’ai reçue
La dernière personne qui a profité de ma naïveté m’a énormément aidée.
Elle m’a ouvert les yeux sur une relation toxique, où j’étais prise dans une dynamique de manipulateur-manipulé.
Un jour, elle m’a dit : « Ce ne sera pas la dernière fois que tu te feras avoir comme ça. » Sur le moment, je ne l’ai pas compris. Je l’ai même très mal vécu.
Et puis la vie a continué, et j’ai revécu exactement la même situation. C’est là que ses paroles ont pris sens. Je ne sais pas si je re-croiserai cette personne un jour, mais aujourd’hui, je lui dis merci.
Faire la paix avec son passé
J’ai compris que chacun fait de son mieux, mais que nous avançons sans mode d’emploi, sans panneaux indicateurs.
Alors maintenant, quand une situation me dérange, je me pose une seule question :
« Pourquoi je me suis mise dans cette situation ? »
Fini les « C’est à cause de lui/elle que je… »
Cette prise de conscience change tout.
Les relations, un équilibre à trouver
Je sais que je croiserai encore des manipulateurs, des personnes en souffrance, des gens qui cherchent un peu d’amour.
Avant, je disais oui à tout le monde.
Maintenant, je me demande à quoi je dis non quand je dis oui à quelqu’un (merci Thomas d’Ansembourg).
Désormais, je choisis :
- Soit ces personnes m’apportent de la joie, du partage, du bonheur.
- Soit elles m’enseignent quelque chose, et je décide jusqu’où je veux aller.
Je ne suis pas un arbre. J’ai toujours le choix de rester ou de planter mes racines ailleurs.
Et vous ?
Avez-vous fait la paix avec vos blessures, vos doutes, vos peurs ?
Votre quotidien est-il rempli de méfiance ou avez-vous mis suffisamment d’amour dans votre vie pour être heureux chaque jour ?
Besoin d’un coup de pouce pour y voir plus clair ?
📩 Prenez contact avec moi et avançons ensemble sur votre propre chemin.