Le cerveau a mille à l’heure

Ça vous parle ?

J’ai un cerveau qui fonctionne en arborescence, une pensée complexe.

La plupart des gens pensent de manière séquentielle et linéaire : une idée suit une autre idée, qui suit une autre idée… Dans ma tête, une idée en amène dix autres presque simultanément, qui elles-mêmes en génèrent dix de plus. En plus, elles se croisent et forment des connexions en permanence.

Un vrai feu d’artifice. Jour et nuit.

Ça peut sembler fascinant, et aujourd’hui je sais que c’est une force.
Mais pendant 45 ans, ça a été un vrai défi.

Hypersensibilité : un monde en haute définition

Comme si ce bouillonnement mental ne suffisait pas, je suis aussi hypersensible.

  • J’entends tous les bruits, tout le temps, et je ne peux pas les ignorer.
  • Les odeurs, la lumière, les textures… tout est amplifié.
  • Mon cerveau capte et analyse en permanence, sans bouton « pause ».

Et la conséquence principale de tout ça ?

Un sommeil chaotique

Quand quelqu’un me demandait : « Tu dors bien ? », je répondais « Oui », persuadée que c’était vrai.

Ma définition du « bien dormir » était très personnelle :

  • Lire au moins une heure avant d’éteindre la lumière.
  • Poser mon livre et éteindre au bon moment, avant que la colonie de hamsters ne démarre dans ma tête.

Mais évidemment, ça ne marchait pas toujours.

Il suffisait qu’un hamster pose une question pour que tout bascule :
« Au fait, est-ce que j’ai bien fermé la porte ? » Et là, c’était foutu pour au moins une heure.

Tout s’enchaînait :

  • « J’ai oublié d’appeler Marie. »
  • « Demain je dois faire un gâteau, mais je n’ai plus de farine ! »
  • « Il faut faire des courses. Mais où en est mon compte en banque ? »
  • « Et si je finis ruinée ? »
  • « D’ailleurs, est-ce que j’aime vraiment mon travail ? »

Et si en plus j’entendais un bruit dans la nuit, sentais un mouvement ou même une odeur (oui, une odeur pouvait me réveiller !), c’était reparti pour un tour.

On m’a souvent dit :
« Tu es trop émotive, trop sensible, trop dans l’affect… bref, trop tout. »

Ma nouvelle définition du sommeil

Aujourd’hui, tout a changé.

Ma nuit idéale ?

  • Je pose ma tête sur l’oreiller, j’éteins la lumière… et trois secondes après, je dors profondément.
  • Si un hamster ose poser une question, quelques respirations suffisent à le faire taire.
  • Je dors huit heures d’un sommeil calme et serein.

Ça fait rêver, non ?

Ce n’est ni un miracle, ni une pilule magique. C’est un long chemin, fait de découvertes, d’expériences, d’erreurs et d’ajustements.

J’ai appris à comprendre mon propre fonctionnement, à dompter mon cerveau au lieu de le subir, à transformer cette particularité en force.

Ma routine pour calmer mon esprit et bien dormir

J’ai mis en place des rituels matin et soir qui ont changé ma vie.

Le matin : réveiller mon corps et mon esprit en douceur

  • Marche matinale et étirements pour activer l’énergie.
  • Body scan et respiration anti-douleur pour calmer le mental.
  • Petit-déjeuner anti-inflammatoire : des aliments qui soutiennent mon énergie sans surcharger mon organisme.

Le soir : apaiser et préparer le sommeil

  • Étirements et respiration Delta pour relâcher les tensions.
  • Scénario inversé : repasser la journée à l’envers pour lâcher prise.
  • Alimentation anti-inflammatoire pour éviter toute surcharge digestive la nuit.

Vous avez dit méditation ?

Une des choses qui m’a beaucoup aidée, c’est la méditation.

Ce n’est pas une baguette magique, mais c’est une clé précieuse.
J’en avais beaucoup entendu parler, mais je n’arrivais pas à m’y mettre.

J’ai téléchargé une application (Zenfi, je ne suis pas sponsorisée, mais quand c’est bien, je le dis).

Je me souviens que ma première séance a été un vrai défi.

Jean Doridot disait : « Concentrez-vous sur votre respiration. »
Tu parles !

Trois secondes après, un hamster s’exclamait :
« Hey, vous entendez le bruit d’oiseau dehors ? »

Puis j’ai entendu cette phrase magique :
« Si votre esprit s’échappe, ne le jugez pas, ramenez-le simplement à votre respiration. »

Et là, c’était devenu un jeu.

Peu à peu, j’ai réussi à tenir cinq secondes… Puis dix. Puis toute la séance.
J’ai testé YouTube, des livres, des séances guidées.
J’ai fini par créer mes propres méditations pour mes clients.

Nourrir son cerveau pour mieux le canaliser

Quand on a un cerveau comme le mien, il faut lui donner de quoi s’occuper.

J’entends souvent :
« J’arrive pas à méditer, je ne peux pas me concentrer. »

C’est sûr que si on abandonne après deux essais, avec l’illusion qu’on va pouvoir « débrancher » son cerveau en claquant des doigts, ça risque de ne pas fonctionner.

Il faut une méditation adaptée à la personne.

Les images que je suggère à mes clients leur correspondent, on y va progressivement, on adapte, on ajuste.

Et au bout de quelques séances, quand je demande « Comment ça va ? », on me répond :
« Je me sens mieux, plus zen, plus calme, plus serein. »

C’est ma plus belle récompense.

Essayer, persévérer, adapter, essayer encore…

Alors essayez.
Ne vous jugez pas.
Essayez encore.
Essayez différemment.
Trouvez votre propre technique et demandez de l’aide si besoin.

Vous verrez, ça change la vie.

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Envie d’aller plus loin ? Parlons-en !

Si tu te reconnais dans ce que je décris, si ton cerveau ne s’arrête jamais, si tu cherches des solutions pour retrouver du calme intérieur et mieux dormir, je peux t’aider.

Ensemble, nous pouvons trouver la méthode qui te convient, celle qui respecte ton fonctionnement et qui t’apporte des résultats concrets.

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